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De la réticence à l'évidence... l'expérience analytique

J'ai voulu ici porter à la connaissance de toute personne qui serait de près ou de loin traversée par la question d'un travail sur soi, le régulier témoignage de celles et ceux, qui se l'offrent, s'y essayent, ont le courage, et/ou l'absolue nécessité de s'y appliquer, s'y trouver, et s'y reconnaitre.


De prés ou de loin, cela signifie quoi ?

Cela signifie que là où certain(e)s seront assez clairement en prise avec cette question en tant que telle, c'est à dire, se proposant de trouver une réponse, de faire un choix, de prendre une orientation par rapport à cette intuitive demande qu'ils ont alors, de faire un travail sur soi, d'autres, en revanche seront dans une persuasion, une conviction que ce n'est pas pour elles, pour eux... pourtant, sans le savoir, et plus souvent même en s'efforçant de l'ignorer, ces mêmes personnes sont au fond véritablement face à cette demande, à cette question.


Du reste, la plus grande partie du temps, ce sont justement celles-ci, ceux-ci, qui de leur réticence des débuts, convertie à l'évidence du constat, poseront dans leur témoignage, en plus de l'approbation de ce qu'ils ont éprouvé, l'étonnement, la surprise, l'inattendu, voire, le "pas même envisageable attendu," que fut cet éprouvé, eu égard à ces freins, ces mouvements de recul, ces "ce n'est pas pour moi" qu'ils s'opposaient du départ.


Régulièrement les "analysants" - c'est ainsi que l'on nomme toute personne qui s'initierait à ce type d'expérience qu'est un travail sur soi par le truchement d'une analyse - après la découverte singulière, inimaginable, de cette particulière relation de soi à soi, associent des mots aussi mystérieux que réjouis, à cette expérience, ce voyage qu'est celui de la traversée de soi à soi.


Et c'est ce qui se produit le plus souvent, dans le discours de ce que chacun parvient à dire de cette expérience, que de la qualifier de voyage unique, d'un moment de rencontre des plus singulières, d'un inestimable cadeau, d'une connaissance de soi des plus vraies, des plus intimes...


Mais tout en vous proposant cette synthèse, de ce qui s'en dit, je sais aussi cet impossible qu'est celui, dans une tentative de la qualifier, d'en dresser le reflet suffisant dans lequel, tout à chacun qui ne s'y serait pas essayé, pourrait tout au moins se le représenter.


Car en effet, parce que ce travail sur soi, est des plus singuliers, il n'est pas moyen de se l'imaginer avant que de l'avoir éprouvé.


Alors pour néanmoins que celle ou celui qui s'attend à trouver un peu de matière pour s'en figurer quelque chose, puisse approcher ce mystère, je vous dirai ceci...


...on y parle comme jamais on ne se parle, ni comme jamais on ne parle à tout autre, on s'y entend, comme jamais et nulle part on ne s'entend ainsi, on s'y découvre, autant qu'on s'y regarde, et s'y reconnait, avec une profonde justesse, un peu comme si se polissait au fil des mots le plus fidèle des miroirs, celui de toujours, et dans lequel vraiment on puisse se voir... parfois même... se retrouver.

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